Mihai Arghir : Comparaison entre les méthodes d’homogénéisation et multi-échelles pour l’analyse d’écoulements compressibles entre surfaces rugueuses
La présentation porte sur une comparaison entre la méthode de l’homogénéisation et une méthode multi-échelles appliquées à l’équation de Reynolds compressible à coefficients irréguliers. L’équation modélise un écoulement compressible entre des surfaces rugueuses très peu espacées. L’utilisation de la méthode d’homogénéisation pour l’équation de Reynolds à coefficients irréguliers n’est pas nouvelle. La méthode multi-échelles est empruntée aux écoulements en milieu poreux (où seuls les écoulements dus aux gradients de pression sont présents) et est ici étendue pour prendre également en compte les termes de Couette. Le développement des deux méthodes est présenté en soulignant les similitudes et les différences. Des résultats illustratifs obtenus pour une géométrie réaliste montrent l’impact du maillage grossier, de la précision de la solution sur le maillage fin et l’effort de calcul des deux méthodes par rapport à l’équation de Reynolds compressible originale.
Charles Aboussafy: Une méthode de calcul découplée, basée sur la pression pour modéliser la cavitation en régime stationnaire – une stratégie de modélisation par éléments finis appliquée aux paliers
Cette étude présente un modèle de cavitation appliqué aux équations de Navier-Stokes dans des conditions stationnaires. Le développement du modèle proposé vise l’étude de systèmes avec des surfaces texturées, où l’équation de Reynolds ne peut pas être utilisée pour produire des évaluations précises. En effet, l’équation de Reynolds est efficace dans des plages restreintes de vitesses et pour des rapports limités des dimensions d’une texture. L’approche développée élimine ces limitations. Au lieu d’utiliser une approche par la méthode des volumes finis couramment utilisée en CFD, le modèle proposé est basé sur une discrétisation par éléments finis. La phase de cavitation est modélisée par une formulation barométrique. Par rapport aux modèles utilisant l’équation de Rayleigh-Plesset, l’avantage de la méthode proposée est qu’aucun paramètre ne doit être adapté expérimentalement. Les résultats préliminaires obtenus concordent à la fois avec les évaluations expérimentales et numériques extraites des articles de référence. En particulier, les pressions prédites sont en parfait accord avec les résultats numériques de référence présentés pour les paliers.
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Robert Keolian, Sonic Joule, State College, Pennsylvania, USA